Conte de l’homme
Xuan Quynh
Premiers-nés, les Enfants
Sous le Ciel
Sur la Terre nue.
Sans des Plantes
Ni le Soleil
Règne la Nuit
L’air est noir
Aucune autre Couleur.
Les yeux brillants des enfants
Ne voient nulle part
Alors Soleil s’élève.
Le Vert pousse des Herbes
Ainsi des Arbres
Pas plus grand qu’un pouce
Avec ses feuilles
Fines comme cheveux
Et ses boutons de fleur
Les Oiseaux sont là
Chantent aux enfants
Chanson de l’Eau
Chanson des Nuages
Le Vent innocent
Les emmène par tout
Les enfants veulent un bain
Vagues créent des Rivières
Fleuves rêvent à l’immensité
Dès lors la Mer se construit
La mer donne la Pensé
Poissons y nés
Ainsi des Voiles, auxquelles
Les enfants voyagent
Nuages couvrent le soleil
Pour leur premier pas,
Enfants servent des Routes
Mais Ils ont besoin
Aussi de l’Amour,
Et chansons berceuse
De Maman
Qui prend soin d’eux.
Maman emmène avec qu’elle le Chant
De la Bong la Bang
Des fleurs parfumées
Des ailes blanches des Cigognes
De Gingembre amer
Des traces de Boue mouillée
De la source de la Pluie
Des plages désertes de la rivière
Voit que des enfants
Adorent des contes
D’où vient Grand-mère
Raconte des histoires
Le Crapaud, la Fée,
Tam la bonne femme,
Ly Thong le méchant…
Ses cheveux sont d’argent
Ses yeux sont heureux,
Grand-mère raconte sans cesse
Au long de sa vie.
Apporte la connaissance,
Papa est là
Enseigne aux enfants
Etre sage et bien réfléchis
Large est la mer
Long est le chemin
Montages verdoyantes et loin
Et la terre est ronde
Les Mots viennent en avance
Ensuite, Chaises et Tables
Puis il y a la Classe
Et Professeur y entre…
Tableau a la taille d’une natte
La Craie est de calcaire
Le Master y écrit
Son première leçon
C’est «L'histoire de l'homme »
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